Historique
A la suite des missions de reconnaissance en ophtalmo-optique réalisées en 2002 sur les zones de la Casamance et du Siné Saloum par les Dr Henri Goupil et Robert Thomas, ophtalmologistes, VSF engage un projet de lunetterie.
Ce projet a pour objectifs :
• le dépistage systématique des déficiences visuelles des populations isolées du Siné Saloum en zone sahélienne
• la fabrication sur site de lunettes correctrices
• un suivi annuel des populations corrigées
Mélanie Brusa-Pasqué, opticienne, prend en charge ce dossier en 2003. Avec le soutien d’Optical Center, Essilor et l’association « L’Optique d’Ailleurs »…
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2005 Lunetterie-optique un nouvel axe VSF
Evolution du projet
En 2010, le volet optique-lunetterie change de cap et s’oriente vers une prise en charge plus autonome et pérenne des pathologies oculaires dans la région du Sine Saloum en participant à la création d’un service d’ophtalmologie et d’un atelier de fabrication de lunettes dans le Centre de Santé de Foundiougne rayonnant sur une grande partie de la région. Un TSO (Technicien Supérieur en Ophtalmologie) a été nommé par l’Etat Sénégalais et un monteur optique par le Comité de Santé du District Sanitaire de Foundiougne. Désormais, le rôle des opticiens VSF n’est plus de dépister les défauts visuels et de fournir des lunettes adaptées, mais plutôt de former le TSO à la réfraction (étude de la correction optique) et le monteur optique à l’atelier pour que ces derniers puissent prendre en charge eux-mêmes les vices de réfractions.
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En 2013, le volet « lunetterie – optique – ophtalmo » entre dans sa dernière phase et sa dernière année.
A la suite de sa dernière mission en janvier 2013, Julie Fertin opticienne, qui s’est beaucoup impliquée dans ce dossier dira :
« Nous entrons dans la dernière année de notre projet et de nombreux points restent encore à résoudre… Le problème principal de l’atelier est la meuleuse. Une meuleuse automatique est-elle réellement adaptée à l’activité et aux conditions d’utilisation de Foundiougne?… En dehors de ce problème, il ne manque plus qu’à renforcer la formation technique du monteur optique -Pape, à instaurer plus de rigueur dans la gestion de l’atelier et l’entretien du matériel, et à lancer la promotion l’atelier pour qu’il fonctionne en parfaite autonomie…. Le bon fonctionnement du service d’ophtalmologie dépend quant à lui du TSO qui le dirige, de ses compétences et de son implication. Le problème récurrent et qui paraît inévitable, est l’affectation régulière d’une nouvelle personne à ce poste… Enfin, il reste à organiser la formation des ICP (Infirmiers Chefs de Postes) et les stratégies avancées dans les villages pour assurer un meilleur dépistage et une meilleure prise en charge des affections oculaires dans le Sine Saloum ».
