Quand la recherche de compétences spécifiques passe par la collaboration

avec d’autres associations…

Durant les deux semaines de mission dans le Saloum, nous avons travaillé en collaboration avec 5  associations, parfois de manière ponctuelle et limitée dans le temps mais aussi durant toute cette quinzaine et de façon approfondie comme ce fut le cas avec Electriciens Sans Frontières (ESF). Nous avions sollicité cette collaboration de longue date. Elle a fait l’objet d’une convention  et concernait principalement l’audit et le suivi des installations photovoltaïques initiées par VSF.

Comme l’an dernier, nous avons également travaillé avec l’association sénégalaise « Les Petites Gouttes » qui nous a aidés durant 4 jours dans la prise en charge des enfants albinos. Nous rencontrerons également Sénékoppe, une association française, avec qui nous collaborons depuis plus de 5 ans et dont un responsable n’hésitera pas à résoudre le puzzle remontage des tables médicales amenées par VSF. Enfin, la rencontre avec Solaire Sans Frontières fut très constructive puisque son président mettra toute sa compétence de formateur au service d’ESF et de VSF. Le partenariat avec l’association « 4 matelots pleins d’énergie » était quant à lui un peu différent puisque nous avions confié le projet d’électrification du poste de santé de Moundé à ces quatre étudiants/ navigateurs, projet qu’ils ont mené à bien de A à Z.

Des partenaires de qualité

Ces collaborations nous apportent beaucoup, principalement par les compétences qu’elles font intervenir, compétences qui nous font parfois défaut ou tout au moins qui ne sont pas suffisamment développées chez nous. Cela suppose aussi une ouverture d’esprit, une capacité de remise en question et une adaptabilité, caractéristiques propres à l’esprit associatif qui nous anime. C’est la leçon que je retiens de cette mission. Savoir travailler avec d’autres, c’est plus simple à dire qu’à faire ! Certes la convention passée avec ESF n’a posé aucun problème puisque d’emblée il est apparu que l’éthique, les objectifs et les modes opératoires de nos deux associations étaient similaires. Le 2ème point tout aussi essentiel pour que ces collaborations fonctionnent, c’est le caractère des personnes en présence et on devrait d’ailleurs plus parler de charisme. Sur ce plan nous avons été gâtés ou chanceux car les relations sont très vite devenues amicales. Que tous les participants en soient remerciés car ce sont ces qualités humaines qui permettent de structurer nos actions sur le terrain.

Max WOLFFER (extrait du rapport de la dernière mission (du 29/11 au 14/12/2019)