Hélène et Henri ont quitté Paimboeuf, en Loire-Atlantique,  le 28 juillet 2018 sur Twiny, un Cat Flotteur 41. Objectif : un tour de l’Atlantique pour prendre le temps de vivre et faire découvrir le monde à Louise et Maëlle, leurs deux fillettes.

 

Après de nombreuses hésitations, c’est sur un catamaran en aluminium de 12,60 m qu’Hélène et Henri ont décidé de réaliser leur rêve : une boucle Atlantique en famille. « C’est le même bateau que celui du chanteur Antoine, explique Hélène. Nous l’avons loué à un collègue d’Henri et au cours de notre année sabbatique nous lui mettrons à disposition cinq fois : aux Canaries, Cap-Vert, Martinique, Cuba et Açores. C’est une formule qui nous convient bien. Cela nous permettra de quitter le bateau de temps en temps et de louer une voiture pour voyager à l’intérieur des terres ».

Un rêve de longue date

Hélène et Henri ont mûri leur projet longuement. Ingénieur en aéronautique chez Dassault, navigateur confirmé, Henri a participé à de nombreuses courses, dont la Mini Transat sur un Pogo 6,50, l’année de ses trente ans. Dix ans plus tard, il s’offre un autre rêve, une boucle de l’Atlantique.

De son côté, Hélène, professeure des écoles, aime voyager et avait déjà fait un break de six mois en Asie, avec son sac à dos, il y a quelques années. Pour cette nouvelle aventure, elle a suivi plusieurs stages à l’école des Glénans, mais elle avoue : « Si Henri n’était pas aussi calé, je ne serais jamais partie en bateau. Je ne suis pas très bricoleuse. J’aime bien naviguer, mais j’aime bien aussi arriver au port et aller me promener ».

Oublier la montre et le téléphone

Hélène et Henri ont donc largué les amarres à l’aube, avec leurs deux fillettes de 6 et 4 ans, et deux ami(e)s, pour une première étape jusqu’à la Corogne. « Avec Louise et Maëlle à bord, on ne peut pas vraiment se reposer la journée, remarque Hélène. Nous nous sommes donc organisés pour qu’il y ait toujours quelqu’un avec nous sur le bateau pour les traversées. On n’a pas envie d’être complètement crevés et de se retrouver dans une galère ». Au contraire, leur but est de prendre le temps de vivre, de quitter des yeux la montre et le téléphone, pour partager des moments simples en famille.

Donner du sens à ce voyage

« J’avais aussi envie de donner un autre sens à ce voyage, poursuit Hélène. Je pensais à quelque chose dans le domaine de l’environnement. J’ai regardé sur des blogs et c’est comme cela que j’ai trouvé Voiles Sans frontières et ses actions solidaires au Sénégal. C’est une petite association qui nous a tout de suite plu ».

Très rapidement, Hélène et Henri sympathisent avec les membres de l’association et décident de s’engager auprès de VSF. La classe de Louise noue un partenariat avec l’école de Diogane, dans le Sine Saloum. « Nous avons organisé une soirée solidaire avec nos amis pour récolter des fonds. Nous allons rencontrer l’instituteur de l’école de Diogane, à Dakar, pour acheter avec lui des manuels scolaires et les acheminer jusqu’à l’école de son village. »

Hélène et Henri ont également récolté des jouets pour les enfants de la Case des tout petits, et emportent du matériel pour les cours de natation. Pendant leur mission dans le Sine Saloum, du 20 octobre au 10 novembre, Henri réalisera un état des lieux des installations électriques et tous les deux envisagent de former quelques personnes à l’utilisation de logiciels de bureautique. Et bien sûr, ils en profiteront pour alimenter leur blog !

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